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Bonjour, voici une petite rubrique qui je l'espère rendras service à certains Om,s. Cette rubrique n'a pas la prétention de donner des cours, mais d'aider et de comprendre le fonctionnement de notre matériel.

Si vous avez des compléments d'informations, ou des suggestions, je suis ouvert à toutes proposition. Bernard

 

 

Le fréquencemètre.


Connaître la fréquence des signaux auxquels nous sommes confrontés est un atout supplémentaire pour les expérimentateurs. La meilleure réponse s'appelle fréquencemètre.

Il y a vingt cinq ans (nous sommes en l'an 2004) le fréquencemètre était un appareil rare, cher et qui ne se trouvait pas dans le premier labo venu. L'apparition sur le marché des circuits intégrés a propulsé cet appareil de mesure sur le devant de la scène rendant son coût plus faible et sa fabrication beaucoup plus simple.

Dans le domaine de la mesure de fréquence les radioamateurs sont passés en 20 ans de la préhistoire avec l'utilisation d'ondemètres à absorption à l'ère atomique avec l'arrivée des circuits spécialisés et des microcontrôleurs.

Nous allons nous intéresser essentiellement au principe de mesure utilisé par les ensembles à composants intégrés, les microcontrôleurs étant un peu hors sujet.

Les différentes étapes de la mesure  :

Le résultat que nous voulons obtenir est l'affichage sur un dispositif quelconque de la fréquence d'un signal présent à l'entrée de l'appareil. Nous allons donc fonctionner en électronique digitale ce qui va occasionner certaines contraintes comme la mise en forme des signaux.

Nous trouverons donc à l'entrée de tout fréquencemètre un amplificateur qui devra être aussi large bande que possible et présenter dans sa bande passante un gain a peu près constant. Son rôle est d'amener l'amplitude des signaux à mesurer à une valeur compatible avec le traitement qui va être effectué dans la mise en forme cet amplificateur est suivi d'un circuit de mise en forme des signaux car, pour être comptés, ces signaux doivent être transformés de sinusoïdaux (ou autre chose) en signaux carrés. Seuls les signaux carrés seront susceptibles d'être pris en compte par la logique de comptage. On fait appel à un circuit  , le trigger de schmitt.

Le montage pour un fréquencemètre est légèrement plus élaboré mais le principe est là.

Maintenant que les signaux d'entrées sont de formes carrées, nous allons passer au principe de comptage. La façon la plus simple consistera à compter combien nous avons de créneaux pendant un laps de temps donné, mettons une seconde pour l'exemple. Pour accomplir cela, nous devons réaliser un dispositif qui laissera passer les signaux pendant la durée de comptage et réalisera quelques fonctions annexes secondaire . L'élément sur lequel repose tout, cela s'appelle la Base de Temps.

La base de temps est constituée d'un oscillateur à quartz car la référence de temps doit être précise. Plus cette référence sera précise, plus notre compteur le sera également. On trouve ensuite des éléments chargés de mettre en forme et d'extraire à partir des signaux fournis par l'oscillateur à quartz les signaux de gestion.
Les signaux issus de l'entrée et mis en forme sont envoyés sur une entrée d'une porte ET, l'autre entrée reçoit les signaux en provenance de la base de temps. Comme il s'agit d'une porte ET, nous retrouverons nos signaux d'entrée à la sortie en fonction de l'état de l'entrée que l'on appellera horloge (la base de temps). Pour le moment nous n'avons encore rien compté, mais désormais nous avons des paquets d'impulsions qu'il ne nous reste plus qu'à décortiquer.

Le comptage va être effectué par des cascades de bascules, ces bascules sont encapsulées dans un circuit plus générique appelé diviseur. Nous utiliserons des diviseurs par 10 (5 et 2). Sur chaque diviseur, une sortie spéciale change d'état quand la dizaine est franchie.
Après chaque comptage, il faudra bien entendu remettre à 0 tous les compteurs. Si nous ne faisions pas cela nous obtiendrions la somme du comptage du précédent. L'impulsion de remise à 0 est fournie par la base de temps.

Maintenant à la fin de chaque cycle d'horloge nous possédons une information issue de nos compteurs qui nous donne le nombre d'impulsions comptées.  Nous devons les afficher, c'est quand même la finalité. Nous souhaitons que l'affichage soit fixe pendant le comptage, nous ne souhaitons pas voir défiler les chiffres car c'est lassant et surtout pas commode. Nous allons donc mettre le résultat du comptage dans une mémoire, mémoire que nous rafraîchirons pour le cycle suivant de comptage. L'impulsion qui commandera cette opération sera également fournie par la Bdt. Vous mesurez combien de chose fait cette base de temps.

Il ne nous reste plus grand chose à faire sinon afficher. Pour cela il faudra passer par un circuit spécial appelé décodeur qui va, partant du code fournit par les diviseurs, permettre sa conversion en code d'affichage 7 segments. Les afficheurs modernes intègrent désormais cette fonction.

Nous venons de voir comment était constitué un bon vieux fréquencemètre de dans le temps. La technique évolue et pour certaines applications on a désormais recours au microcontrôleur qu'on met aujourd'hui à toutes les sauces Avec ce type de composant, la technique est sensiblement différente et le gros du travail est
essentiellement dans la programme que l'on charge dans la mémoire de ce microprocesseur dédié.

Comme tout appareil de mesure, le fréquencemètre perturbe le milieu observé, aussi infimes que soient ces perturbations, elles existent. En conséquence, comme pour toute mesure, il faudra être vigilant quant à la cohérence du résultat affiché et ne pas croire aveuglément ce qui est écrit (c'est d'ailleurs vrai pour tous les domaines de la vie...). Ce sera d'autant plus vrai si votre appareil est de construction maison.

Pensez que vos amplis d'entrée ont une bande passante et que le gain peut onduler fortement dans cette bande passante d'ou parfois avec des signaux tangents des affichages erratiques. En présence de signaux riches en harmoniques, le fréquencemètre peut indiquer un harmonique sur lequel sa sensibilité est grande, méfiance.
Un affichage instable est le signe d'une mauvaise mesure. Attention à la prise de tension HF, pensez à utiliser un condensateur sur votre sonde et pensez que les capacités ont des réactances. Si vous mesurez un oscillateur et que vous l'écoutiez sur un récepteur, vous constaterez la présence de beaucoup de bruit ramené
par votre appareil de mesure et probablement une légère dérive. D'une part le fréquencemètre fonctionne avec des signaux carrés, d'autre part il charge votre circuit.

Bernard - 11Mag@zine

 

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